Dans ce type de locaux (bureau, open space…) et pour ce genre d’activité administrative, les problèmes rencontrés concernent essentiellement des problèmes d’inconfort acoustique. Il est évident que les niveaux sonores sont bien inférieurs aux valeurs limites de la législation et des mesurages semblent peu utiles pour confirmer cette évidence. Peu importe ce niveau, il est de toute façon gênant pour l’activité du travailleur et le confort acoustique doit donc être recherché.
Les conséquences liées à de l’inconfort acoustique peuvent jouer un rôle dans la présence de risques psychosociaux (plus d’informations dans le thème Risques psychosociaux (RPS)).
Les travailleurs sur écran ne sont généralement pas exposés à des bruits excessifs de plus de 80 ou 85 dB(A), mais une voie de circulation très fréquentée, un collègue qui parle fort, des imprimantes bruyantes... peuvent également être sources de stress.
Une bonne organisation du travail permet d’y remédier dans bien des cas. Se soustraire aux nuisances sonores est difficile dans les bureaux paysagers. Par contre, les petits bureaux (max. 4 personnes) se prêtent mieux à un travail exigeant de la concentration. Les appareils bruyants seront de préférence installés dans un local séparé.
L’acoustique est un autre élément important : elle fait en sorte que les bruits dérangeants soient absorbés tout en assurant la bonne compréhension de ce qui se dit.
La fiche 20 de la brochure SOBANE Bruit donne des informations complémentaires sur les critères de confort acoustique.