Sondage sur le burn-out en Flandre

22.03.2019
En Flandre, plus de 7,6 % de la population active se plaignent de burn-out et 9,5 % de cette même population présentent des risques d'épuisement professionnel. Ces chiffres ressortent d'une enquête menée auprès de 1500 travailleurs flamands par le groupe de recherche de la KU Leuven sur la psychologie du travail, des organisations et du personnel. Grâce à un nouveau questionnaire, récemment développé, le "Burnout Assessment Tool" (BAT), les chercheurs ont pu cartographier le problème de façon fiable.

Groupes à risques

L'enquête révèle que certains groupes de travailleurs courent un risque accru de burn-out. Il apparaît que le type d'emploi, le niveau de formation et l'âge jouent un rôle. Ainsi, les employés administratifs et les ouvriers sont davantage touchés par l'épuisement professionnel. C'est également le cas des travailleurs cadres intermédiaires supérieurs, des personnes ayant un niveau d'éducation inférieur et des 18-34 ans.

Selon le psychologue du travail Hans De Witte, qui a contribué à la coordination de l'enquête, le nœud du problème réside dans la nature du travail elle-même. Les travailleurs courent davantage de risques de burn-out si les exigences au travail sont trop élevées et si les sources d'aide sont insuffisantes pour faire face à cette charge. Pour surmonter ce type de pression, il faut par exemple plus d'autonomie et de possibilités de soutien et que les tâches confiées au travailleur correspondent bien à ses compétences.

Burn-out Assessment Tool (BAT)

Grâce à une nouvelle définition du burn-out et au questionnaire y afférent, le "Burnout Assessment Tool" (BAT), les chercheurs entendent aborder l'épuisement professionnel de façon moderne. Les organisations et les entreprises peuvent se servir de cet outil pour étudier le risque de burn-out chez leurs travailleurs.

Selon les chercheurs, le questionnaire BAT peut être utilisé non seulement pour constater un burn-out, mais également à des fins de prévention et d'accompagnement. Les aidants peuvent utiliser le questionnaire pour vérifier si un traitement est efficace et si le patient en burn-out est prêt à reprendre le travail. Les entreprises peuvent utiliser l'outil pour disposer d'un meilleur aperçu du bien-être sur le lieu de travail.

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