L’AMTI, l’Association des Médecins du Travail Internes, a rédigé une instruction de travail pour l’évaluation du risque et le suivi des contacts des travailleurs positifs au COVID-19, afin d’aider les entreprises à gérer efficacement les cas positifs de COVID-19 pour prévenir la propagation du virus et en limiter l’impact au travail.

Le document peut être téléchargé sur le site de l’AMTI: Instruction de travail Employé positif au COVID-19: Évaluation des risques et recherche des contacts (DOCX, 143 KB).

Co-Prev, l’organisation faîtière des services externes pour la prévention et la protection au travail, a également élaboré un scénario pour le suivi des contacts. Un article consacré à ce sujet est disponible sur le site BeSWIC: Feuille de route de Co-Prev pour le contact tracing.

Instruction de travail suivi des contacts

L’instruction de travail se compose de 6 chapitres et de 4 annexes. Les 2 principaux chapitres sont ceux qui reprennent les définitions et les instructions concrètes. Ce qui importe est que cette instruction s’applique aux entreprises qui disposent d’un service interne médicale d’entreprise et dont l’organisation permet d’organiser un suivi efficace des contacts. Elle fait partie intégrante de la procédure étendue “Comment gérer les risques biologiques”.

Cette instruction comporte une définition de l’infection au COVID-19, des critères pour le COVID-19, une classification des cas, une définition des contacts (contact avec un cas confirmé, contact à haut risque, contact à faible risque) et une auto-quarantaine.

Le chapitre relatif aux instructions concrètes contient des éléments sur les rôles et les responsabilités (responsable du site, service interne de médecine du travail), un logigramme, une évaluation du risque, un exemple de document de suivi des contacts, des mesures préventives et quelques mots sur la formation.

Les 4 annexes sont les suivantes:

  • Lettre de référence pour le “tracing center” ou le médecin de famille/généraliste
  • Liste des centres de tests reconnus
  • Exemple de communication vers les contacts à haut ou à faible risque
  • Notification de cluster – données à collecter

L’Association des Médecins du Travail Internes (AMTI)

De taille plutôt petite, cette organisation active dans le domaine du bien-être au travail est peu connue. Des médecins du travail internes existaient pourtant bien avant que le Règlement Général pour la Protection du Travail (RGPT) ne rende obligatoire la surveillance médicale du travail en 1965.

Des médecins du travail internes géraient le capital santé des travailleurs de multinationales et de grandes entreprises, tandis que les PME confiaient cette gestion à des services médicaux interentreprises (et, depuis 1998, à des services externes pour la prévention et la protection au travail (SEPPT)).

En 2008, quelques médecins du travail unirent leurs forces pour fonder la “Vereniging Voor Interne Bedrijfsartsen - Association des Médecins du Travail Internes (VVIB-AMTI)” fin 2008.

La VVIB-AMTI représente actuellement quelque 50 services de santé actifs dans de grandes entreprises nationales et multinationales, dans d’importants secteurs industriels et de services, qui comptent plus de 150.000 travailleurs en Belgique.

Comme les SEPPT, les médecins du travail internes doivent disposer d’un système de qualité et les départements chargés de la surveillance médicale, ainsi que les sections chargées de la surveillance médicale du SEPPT, doivent être agréés par les communautés. Pour obtenir de plus amples informations sur cet agrément ou pour consulter les listes:

Avec Afisteb, Arcop, Befohn, BES, BSOH, Prebes, VerV et VVVB, la VVIB-AMTI fait partie de CoBePrev, qui regroupe et représente des associations de conseillers en prévention actifs dans le domaine du bien-être au travail en Belgique.

Suivi des contacts

La base légale du suivi des contacts est l’arrêté royal n°18 du 4 mai 2020 portant création d'une banque de données auprès de Sciensano dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19.

Les informations sur le suivi des contacts sont disponibles sur le site:

Partenaires sociaux

Outre l’aspect de suivi des contacts, la réalisation de tests COVID-19 joue également un rôle dans la maîtrise de l’épidémie. Le 1er juillet 2020, les partenaires sociaux du Conseil supérieur pour la Prévention et la Protection au travail (CSPPT) ont adopté une déclaration concernant la réalisation de tests au travail. Lisez l’article à ce sujet sur le site BeSWIC: Déclaration des partenaires sociaux sur les tests COVID-19 dans le cadre du travail.

Fin août 2020, les partenaires sociaux du CSPPT ont une nouvelle fois tiré la sonnette d'alarme concernant la manière avec laquelle se déroule le processus décisionnel aujourd’hui sur la prévention de la transmission du virus au travail. Lisez l’article à ce sujet sur le site du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale: Appel urgent des partenaires sociaux au sein du Conseil Supérieur pour la Prévention et la Protection au travail pour une coordination plus fluide des différentes mesures de lutte contre le virus SARS-CoV-2.