L’employeur veille à ce que le lieu de travail reçoive de la lumière naturelle en quantité suffisante et, si cela n’est pas possible, qu’un éclairage artificiel adéquat soit présent.

Les règles de bonne pratique qui suivent sont recommandées.

L’éclairage par la lumière naturelle étant à privilégier, les locaux destinés à être affectés au travail comportent, à hauteur des yeux, des baies transparentes donnant sur l’extérieur. Les surfaces vitrées devraient représenter au moins le quart de la superficie de la plus grande paroi du local donnant sur l’extérieur, en ne considérant que les surfaces en dessous de 3 m de hauteur et en limitant la hauteur d’allège (mais en maintenant un minimum de 0,90 m contre les chutes).

L’éclairage artificiel comprend une installation d’éclairage général qui, le cas échéant, est complétée par une installation d’éclairage local.

L’éclairage artificiel sur les lieux de travail et les voies de circulation est de nature à éviter le risque d’accidents et cet éclairage même ne peut pas présenter de risque d’accidents pour les travailleurs.

Les lieux de travail où les travailleurs sont particulièrement exposés à des risques en cas de panne d’éclairage, sont équipés d’un éclairage de sécurité d’une intensité suffisante.

L’employeur détermine, sur base des résultats d’une analyse des risques, les conditions auxquelles l’éclairage des lieux de travail, à l’air libre ou non, ainsi que des postes de travail, doit répondre afin d’éviter des accidents par la présence d’objets ou d’obstacles ainsi que la fatigue des yeux.

L’employeur qui applique les exigences de la norme NBN-EN 124 64-1 et de la norme NBN-EN 124 64-2 lorsqu’il détermine les conditions concernant l’éclairage, est présumé respecter les prescriptions ci-dessus.

Lorsque l’employeur ne souhaite pas appliquer ces normes, l’éclairage doit au moins répondre aux conditions fixées par la réglementation. Plus d'informations au sujet de ces conditions sont disponibles dans le module Réglementation.

  • Éclairage - Publications

    Éclairage – Série Stratégie SOBANE (SPF Emploi – Belgique - 2006)

    La stratégie SOBANE de gestion des risques professionnels a été développée pour aider à mettre en place une gestion dynamique et efficace des risques. Elle comporte quatre niveaux d'intervention : Screening (dépistage), OBservation, ANalyse et Expertise.

    Cette publication est accessible et téléchargeable librement sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale dans le module Publications > Eclairage- Série Stratégie SOBANE.

    Publications de l’INRS (France)

    Différentes publications sont disponibles sur le site de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) :

  • Éclairage - Documentation externe

    Dossier thématique "Ergonomie, aménagement et organisation du travail - Éclairage – ERG" (ASSTSAS - Canada)

    Ce dossier est disponible sur le site de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS) : Dossiers thématiques > Ergonomie, aménagement et organisation du travail – ERG > Éclairage - ERG.

  • Éclairage - Réglementation

    Titre 1er concernant les exigences de base relatives aux lieux de travail du livre III du code du bien-être au travail, stipule que l’employeur détermine, sur la base des résultats d’une analyse des risques, à quelles conditions l’éclairage des lieux de travail, à l'air libre ou non, ainsi que des postes de travail doit répondre afin d'éviter des accidents par la présence d'objets ou d'obstacles ainsi que la fatigue des yeux.

    L'employeur qui applique les exigences des normes NBN EN 12464-1 et NBN EN 12464-2 lorsqu'il détermine les conditions concernant l'éclairage, est présumé avoir agi conformément aux exigences de cet AR du 10 octobre 2012.

    Lorsque l'employeur ne souhaite pas appliquer les normes NBN EN 12464-1 et -2, l'éclairage doit au moins répondre aux conditions d’éclairement ci-dessous.

    Les lieux de travail où les travailleurs sont exposés à un risque accru en cas de panne de l'éclairage artificiel, sont équipés d'un éclairage qui contribue à la sécurité des personnes occupées à une activité potentiellement dangereuse ou se trouvant dans une situation potentiellement dangereuse, et qui leur permet d'exécuter une procédure d'arrêt adéquate pour la sécurité de l'opérateur et des autres personnes présentes dans le bâtiment. La puissance de cet éclairage ne peut pas être inférieure à 10% de la puissance d'éclairage normale pour la tâche concernée.

    Sur les postes de travail, l’éclairement moyen du plan de travail est suffisant pour les tâches à accomplir. Mesuré sur le plan de travail ou, s’il n’y a pas de plan de travail, mesuré à 0,85 m du sol, il est d’au moins:

    • 200 lux pour le réfectoire, le vestiaire, le lavoir, les activités agricoles, la brasserie, les travaux grossiers d’assemblage;
    • 300 lux pour la boulangerie, le travail sur machine, le travail d’assemblage moyennement précis, le tri des fruits, la blanchisserie, la soudure, le garage, la réception, le travail de copie, l’accueil de la petite enfance, le local de classe, l’auditoire, le hall de sport;
    • 500 lux pour le local de premiers secours, les laboratoires, les espaces de contrôle, le travail de précision sur machine, les travaux d’assemblage fin, l’assemblage automobile, la cuisine, l’abattoir, le contrôle de produits, le salon de coiffure, la cordonnerie, la reliure, l’imprimerie, la filature, le tissage, l’ébénisterie, le travail de bureau, la salle de réunion;
    • 750 lux pour la verrerie, l’inspection du matériel, l’assemblage précis, la couture, la peinture au pistolet, le dessin technique;
    • 1000 lux pour le travail de précision, l’inspection de la couleur, la production de bijoux, le local d’examen médical.

    Dans les lieux qui ne servent que pour les déplacements, l’éclairement mesuré au sol est d’au moins:

    • 5 lux pour le stockage de charbon, le stockage de bois, les entrepôts avec trafic occasionnel, les couloirs extérieurs pour les piétons, le parking;
    • 10 lux pour l’éclairage général des ports, les zones sans risque dans la pétrochimie et les industries similaires, le stockage de bois scié, les voies pour le trafic lent (moins de 10 km par heure) par exemple des vélos ou des chariots élévateurs;
    • 20 lux pour les entrepôts d’automobiles et de containers dans les ports, le trafic automobile normal, dans les entrées et les sorties de parkings;
    • 50 lux pour les terrains d’industrie, les zones de stockage extérieures, les domaines à risque dans les ports, les réservoirs de pétrole, les tours de refroidissement, les pompes d’épuisement, les installations d’épuration des eaux, les emplacements pour le chargement et le déchargement, le traitement du matériel dans les ports, le chantier, le hall de stockage sans travail manuel;
    • 100 lux pour les zones de déplacement dans l’entreprise, les couloirs, les escaliers, les ascenseurs, les magasins.

    Plus d’informations à ce sujet et les textes réglementaires sont disponibles sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, dans la rubrique Thèmes > Bien-être au travail > Lieux de travail > Exigences fondamentales, sous le sous-titre Eclairage.

  • Questions parlementaires

  • 1223 Chambre (21/03/2023) - L'usage des UV au sein des centres d'esthétique

  • 676 Chambre - L'éclairage LED sur le lieu de travail